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Texte libre

6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 20:22

Vendredi 26 janvier.

10h30 parking des Pars...le ciel est bien gris (les différentes météos annonçaient grand beau, même celle  de 7h30 du jour même !), il y a moins de neige qu'en Hte Loire à 600m d'altitude...bref c'est la loose. L'envie de sortir de la voiture est à -50...

Une petite demi-heure plus tard, on commence à remonter le loooonnng vallon de l'Ormente...C'est vraiment la misère au niveau de l'enneigement. La grande consolation, c'est que ça fait plaisir de se retrouver Mick et Val ensemble sur les skis ... Suit la remontée d'une esthétique croupe morainique avant d'arriver au pied du couloir. Début en peaux puis rapidement on chausse les crampons. J'attaque au centre du couloir : la neige est glacée, c'est même pas la peine d'y penser pour la descente...je vais explorer un peu les contrepentes qui elles, n'ont pas coulé; ça nous paraît pas mal.Une bonne épaisseur de poudreuse recouvre cette sous-couche. Il faudra un peu louvoyer à la descente mais ça devrait le faire.

Arrivés à la brêche, il neigeote et le vent renforce un froid déjà très vif. On ne traîne pas trop et on chausse pour la descente. La pente n'est pas trop raide mais la couche de fraîche est bien fine et glisse sur la sous-couche, on descend donc quelques mètres en piolet/ski puis on peut enchaîner quelques virages : c'est quand même pas dément...bien que ce ne soit pas très raide dans cette zone l'accroche est vraiment limite. Vient alors le crux (bien raidasse avec un faible remplissage et bien expo aussi...), on avait repéré pour passer en rive droite une bonne couche de poudreuse tout contre la falaise. Je traverse une zone glacée bien limite et arrive dans cette zone de grosse poudre : ça a l'air top ! Val me rejoind en sortant le piolet pour traverser cette même zone. Je dérape un peu et au moment où je vais envoyer un virage, toute la neige (du crux) glisse et je me retrouve taquet sur la sous-couche verglacée. Je ne peux plus bouger et mon piolet est sur le sac. Quelques longues secondes plus tard, Val a récupéré mon piolet...ouf j'ai enfin un ancrage fiable. L'heure n'est plus à penser à une descente mais à redescendre ce merdier.

Rechaussage des crampons (même en l'ayant fait plusieurs fois en pleine pente, ce n'est quand même pas le bonheur !). On ne remettra les skis que dans le cône. Fin de la descente à la nuit tombante dans un froid glacial jusqu'au parking.

Finalement tout se termine pour le mieux mais il est vrai que l'on a fait une grossière erreur d'appréciation de la skiabilité. La cohésion entre la fraîche et la sous-couche qui paraissait bonne à la montée n'était bien qu'illusoire. Une journée qui restera un bon souvenir tout de même !

                          Belle ambiance avec l'aiguille de la Nova en fond.

                                         ça paraît bon mais ça ne va pas le faire...

Participants : Val et Mick.

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