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Texte libre

17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:40

Samedi 11 mai.

Rebelote à la Dent Parrachée !

C'est bien la première fois que ça m'arrive de faire 2 fois le même sommet dans la semaine mais entre le fait que le haut m'avait semblé particulièrement bien rempli mercredi (ce qui n'est pas si courant) et les envies des uns et des autres, c'est le couloir Roche à la Dent Parrachée qui l'emporte. 

On part cette fois de Plan d'Amont. C'est relativement pratique pour le retour mais encore plus excentré que depuis le Mont pour la montée. Bref, un peu que l'on est monté tranquille (en groupe, on est toujours plus lent que seul), un peu le froid qui nous a bien saisi et un peu les longs plats intermédiaires, on aura mis 5h pour arriver au sommet quand j'en avais mis 3h de l'autre côté donc autant dire qu'à mon avis ce n'est pas un bon choix si l'on ne passe pas la nuit au refuge.

Montée bien froide en versant ouest (ou alors c'est que l'on avait oublié ces tempértures avec la douceur de ces derniers temps) puis on bascule sur la chaise du pape où l'on retrouve avec bonheur le soleil. La neige est un peu molle dans la traversée mais ensuite c'est béton jusqu'en haut...bien rapide et agréable en crampons mais pas très bon signe pour la suite.

Sous le sommet, j'essaie de jeter un oeil sur le versant NW mais c'est bien corniché et pas très évident même s'il me semble bien qu'il y ait une faiblesse au niveau d'un éperon en rive gauche du couloir direct.

Petite pause au sommet, (la vue est toujours aussi belle :) puis on se prépare : baudard, corde, sangles, pioche...ça papote beaucoup moins tout de suite.

3 virages puis il fait faire un choix sur l'entrée. Les corniches sont bien imposantes partout mais en effet la faiblesse se confirme au niveau de l'éperon. Cool, même si ça à l'air très très raide, on devrait pouvoir entrer skis aux pieds sans pelletage ni rappel.

Je sors la corde pour assurer Clément qui facilite un peu le passage en tapant les skis puis c'est au tour de Pédro qui améliore encore un peu plus l'entrée et qui me confirme que ça doit le faire sans corde en piolet-ski.

Je range le ficellou puis me laisse glisser au bord : bigre c'est bien raide et impressionnant. Heureusement, le soleil commence à entrer dans le couloir et l'éclairage donne un petit côté rassurant.

J'assure prudemment les premiers mètres avec le piolet puis c'est le moment de le ranger et de faire le premier virage. Respiration et hop c'est parti pour le 1er virage. La petite poudreuse compactée recouvre un fond très dur mais très accrocheur aussi. Même si la pente paraît pour le coup bien impressionante, le grip parfait rend le ski très agréable, sans surprise mais concentré.

Les virages s'enchaînent mais bientôt le ressaut arrive. Les quelques infos glanées laissent espérer qu'il se contourne en rive gauche. Petite traversée délicate, on sort le piolet pour assurer mais en effet, ça passe sans soucis, c'est très bien rempli cette année.

La suite est à nouveau tranquille même si on doit rester attentif. Petit resserrement un peu lustré, puis la pente s'élargit à nouveau. La barre inférieure approche, c'est le moment de faire le bon choix. Coup d'oeil à la photo, ça semble passer à gauche. Je pars devant. Quelques virages encore puis il faut dérapper à l'approche des rochers de sortie. J'hésite un peu mais finalement la porte de sortie se dessine.C'est bien étroit mais ça doit passer skis aux pieds moyennant un tout droit. Rangement du piolet, déblocage des fixations et je laisse filer droit dans l'étroiture. Derrière la neige est ferme mais ça accroche bien et ça passe ! 

Clément et Pédro font de même puis on descend encore un peu avant le repeautage pour le col de Labby. Petite pause, on laisse retomber la pression. Les sourires sont sur les lèvres : c'est passé intégralement sans déchausser ! C'est un drôle de sentiment qui mèle le plaisir d'avoir skier à vue ce couloir un peu mythique mais aussi la joie d'être sorti des difficultés en sachant que maintenant la suite est cool et sans encombre. 

La suite est tranquille mais c'est bien plat et les 300m à remonter paraissent nettement plus long. Arrivés au col, on savoure. Dernier coup d'oeil sur la face puis on se délecte d'un bon millier de mètres de moquette parfaite...presque aussi magique !

En tout cas, même si la neige ferme a peut-être légèrement faussé la donne, ça nous a paru très soutenu avec 2/3 des 600m à 50° et le dernier tiers à un peu plus de 45° + l'entrée et la sortie plus raide (l'entrée sous la corniche est très très raide sur une vingtaine de mètres).

Participants : Clément, Pédro et Mick.

 

Roche (5)

A l'approche du sommet.

 

Roche (6)

Départ du sommet.

 

Roche (1)

Le mur de départ (photo Clément).

 

Roche (7)

Partie supérieure du couloir.

 

Roche (17)

Dans la partie haute toujours (photo Pédro).

 

Roche (18)

 

Roche (8)

Contournement du ressaut médian.

 

Roche (9)

Encore quelques mètres de traversée et c'est tout bon.

 

Roche (2)

Même endroit vu de dessous (photo Clément).

 

Roche (10)

Sous le ressaut (qui d'ailleurs ne doit pas être si rando à la montée : plaquage fin probable)

 

Roche (11)

Ski grand large plus bas.

 

Roche (12)

Petit rétrécissement un poil lustré.

 

Roche (19)

(Photo Pédro)

 

Roche (13)

Super ski dans la dernière grande pente.

 

Roche (3)

(Photo Pédro)

 

Roche (14)

Clément laisse filer dans l'étroiture finale.

 

Roche (4)

Pédro en termine à son tour (Photo Clément).

 

Roche (15)

Quand Pédro joue à G.Jund :)

 

Roche (20)

:) (Photo Pédro)

 

 

 

 

 

 

 

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 20:42

Mercredi 8 mai.

Personne ! Après quelques messages et coups de fil, il faut bien se rendre à l'évidence : pas de copains dispo pour la grimpe ou le ski. Du coup, c'est un peu dur de se motiver pour se lever seul après une tranche de sommeil bien trop courte mais vu le court créneau de beau temps, j'ai quand même envie d'en profiter.

En rentrant du Charbonnel, la face E m'avait semblé pas mal remplie et depuis il y a eu une grosse perturbation avec une limite pluie neige élevée donc ça a dû bien collé dans la partie supérieure...vue qu'elle est dans les cartons depuis un bon bout de temps, c'est l'occasion d'aller voir même si je n'ai pas pu la jumeler.

J'hésite un peu sur le point de départ entre Plan d'Amont (mais il y a du stop à faire pour le retour et je suis un peu timing), Le Mont ou Sardières. J'opte pour Le Mont puisque la piste est déneigée jusqu'en haut mais finalement je ne suis pas sûr que ce soit le meilleur choix car certes on gagne 300m de dénivellé mais on perd le temps de remonter la piste en voiture (un gros quart d'heure) et la traversée pour rejoindre la combe du ruisseau de Bonne Nuit est assez pénible (en tout cas avec les bons paquets de neige qu'il reste encore et les arcosses à gogo). A mon avis, c'est donc bien plus efficace de partir du bas quitte à faire un petit rab de dénivellée.

Je décolle à 5h15, il fait déjà presque jour ce qui n'est pas pour me rassurer vu que c'est une face E. Pour ne rien arranger, ça ne manque pas la traversée est super pénible : neige peu regélée en forêt, arcosses, sentier qui se perd...je finis par monter beaucoup trop haut et je bute sur une impasse. Génial, j'en suis quitte pour redescendre 150m. Je misère encore un peu pour traverser mais finalement j'arrive dans la combe peu avant 6h00. Ouf, j'ai limité le retard.

Maintenant, le regel est très bon et malgré les énormes avalanches descendues, ça déroule bien. Vers 3000m, la pente se raidit, je chausse les crabes et finit à pied jusqu'au sommet. 8h30 : sommet. La vue est superbe, il fait doux et même si je ne peux pas basculer versant E, le retour par l'itinéraire de montée est encore en bonnes conditions.

Je jette un oeil dans la face E. C'est encore bien ferme. Parfait, il n'y a plus qu'à attendre que ça se détende un poil. Je bulle un peu en regardant de part et d'autre, l'enneigement a pris une claque sous 2500m mais c'est impressionnant comme c'est blindé au dessus de 3000m.

9h00, je chausse. Le départ est assez raide mais c'est moquette à poils ras et très rempli, du coup le ski est facile. Même au niveau du rappel inférieur il y a le choix entre droite et gauche pour la porte de sortie ! Fin des difficultés mais il reste encore la grande pente centrale assez magique à skier.

Retour en contournant la crête de Belle Plate avec 2 fois 5 minutes de marche pour remonter ou tranverser les sections déneigées. Le plus laborieux sera comme à l'aller la traversée pour quitter la combe du ruisseau de Bonne nuit afin de rejoindre le Mont.

Une bien belle matinée en tout cas et quel plaisir d'avoir enfin pu skier cette face qui me faisait envie depuis si longtemps à chaque passage en Maurienne.

Participant : seul.

 

Parrachée E (1)

Bramanette / Scolette.

 

Parrachée E (2)

Au sommet : un des plus beau pano des Alpes du Nord à mon goût.

 

Parrachée E (3)

Le départ : raide mais très enneigé et en transfo moquette...on est serein vis à vis des rochers sous-jacents.

 

Parrachée E (4)

Un peu plus bas, ça reste soutenu mais c'est très rempli aussi.

 

Parrachée E (5)

Vue d'ensemble.

 

Parrachée E (6)

Contraste entre la vallée verdoyante et la blancheur des hauts sommets.

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 07:22

Jeudi 25 avril.

Cela faisait longtemps que cette (très) haute face me faisait envie mais sa structure très rocheuse semblait un peu compliquée à s'enneiger. En 2009, alors que le secteur était blindé, elle avait été skié presque intégralement au moins à 2 reprises. Cette année, le cumul du secteur est sans doute un peu moins important mais une dernière chute le week-end dernier a mis un bon mètre dans le secteur qui était déjà plutôt bien enneigé. C'est l'occasion d'aller voir...même si le but est possible !

Au parking, la face se dévoile : ça se présente pas mal même si beaucoup de rochers affleurent...et puis il y a quand même 1700m de face depuis le fond du vallon donc les proportions sont très relatives : ce qui paraît être une étroiture peut être un boulevard mais un petit rocher dépassant à peine peut être gros comme 3 télés. 

Après une bonne partie de ski de fond, on traverse le ruisseau. Quelques conversions puis il faut chausser les crampons. La neige est bien béton et on n'ira pas bien loin à ski.

Ce sera le début d'une longue bavante à tracer avec d'abord 700m de croûte cassante usante à souhait puis encore près de 1000m en grosse poudre mais au moins aussi exténuante. Ceci dit, c'est quand même meilleur pour le moral de tracer en grosse poudre qu'en grosse croûte :)

L'itinéraire est tout sauf évident et on essaie de se repérer au mieux dans cette face qui semble passer partout mais qui en réalité est truffée d'impasses. Les 500 derniers mètres sont bien rudes. Je suis le plus acclimaté et je donne tout à la trace µmais les jambes sont en feu.

3574m au gps de Clément : il nous manque 30m mais une dernière barre mixte ne passe pas je monte encore quelques mètres pour vérifier mais que nenni, il faut se résoudre à chausser juste sous le sommet. Argh, c'est un peu rageant mais bon 30m vue l'ampleur, c'est un peu comme chausser sous la corniche dans une couenne du Vercors :)

La descente sera excellente avec les 2/3 du haut en grosse poudre très stable mais de nombreux rochers sont cachés et il faut rester vigilent...un salto serait fort malvenu vue l'exposition. Malgré quelques accrocs (sans dégat pour ma part), le ski est assez dément dans une ambiance grande face comme j'en ai rarement (voire jamais) skié. L'itinéraire est assez tortueux mais personnellement, ça ne me dérange absolument pas et je trouve même que ça pimente un peu la descente.

Plus bas, la croûte cassante à pied est encore portante à ski et c'est une bonne moquette qui nous attend... tip-top ! Au pied, on se remet en position ski de fond et s'est reparti pour une bonne partie de pousse-bâton.

Encore une bien bonne journée de ski avec une équipe toujours aussi sympa !

Participants : Lud, Eric, Olivier, Clément et Mick.

Charbo (1)

Charbonnel et la face N de la Tête de profil à gauche.

 

Charbo (2)

Charbo (3)

Ambiance grand large dans la face.

 

Charbo (4)

Traversée en direction du ressaut final.

 

Charbo (5)

A la recherche d'un passage skiable vers 3200m.

 

Charbo (6)

ça passe !

 

Charbo (7)

La fin est proche...tout comme l'agonie !

 

Charbo (8)

Premiers virages assez raides avec des rochers affleurant...on reste aux aguets !

 

Charbo (9)

Lud

 

Charbo (10)

Ski au top dans la grande pente sommitale.

 

Charbo (11)

Charbo (12)

 

 

 

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 13:13

Mercredi 24 avril.

Tout seul pour cette (demi) journée, j'hésite un peu sur le choix de sortie. La nivo est un peu plus délicate au nord alors je reprends la direction des Ecrins.

La veille, le Plaret m'avait semblé encore pas trop mal même si de loin, c'est toujours un peu difficile d'être sûr à 100% que ça passe. Au pire, il y a juste à côté le Dôme de la Gandolière ou la Selle du Plaret qui ont plus de chance de passer.

Départ matinal (5h30) mais déjà il y a beaucoup de monde devant qui remonte soit du côté Etançons soit du coté Bonnepierre. Le regel est mauvais au départ en raison des nuages (non prévus) mais il s'améliore un peu à partir du replat à 2000m. C'est quand même pas l'extase et je monte au plus vite me disant que lorsque le soleil va percer, ça va chauffer très vite.

A 2500, c'est béton et les rouleaux de nuages deviennent de plus en plus envahissants...je ralentis et finis par faire une pause. Il neigeote...l'ambiance est super glauque et si je n'avais pas fait la route, j'enlèverai les peaux pour rentrer. D'ailleurs, derrière, les 2 skieurs qui me suivaient ont laché l'affaire.

Maintenant que je suis là, je continue à monter tranquille puis je refais une pause. Quel choix : Plaret, Selle ou Dôme de la Gandolière ? Bon allez, on va aller vérifier si ça passe ou pas ce Plaret. Quelques conversions puis je chausse les crampons. Arrivé à la vire suspendue, l'enneigement est maigrelet mais j'ai quand même l'impression que ça peut le faire intégralement à ski. 

Re-pause alors que le soleil semble un peu percer cette fois. Le sourire revient, je sens que ça va le faire. Je traverse la vire suspendue pour rejoindre une rampe qui donne accès à la face. C'est assez étroit mais ça passe sans soucis à condition de ne pas prendre le premier couloir comme l'ont fait 2 skieurs la veille qui avaient déchaussé sur une cinquantaine de mètres.

Au sommet, la vue est splendide et cette fois, il fait grand beau. Il n'y a plus qu'à patienter un moment pour que ça décaille un peu...heureusement que j'avais la carte ign pour m'occuper :)

Une petite heure plus tard, c'est parti pour la descente. La pente suspendue est encore ferme mais dès que ça plonge, c'est moquette. Juste avant la vire, la rampe est par contre encore bien dure avec du relief. Je dérappe une dizaine de mètres par prudence vue l'expo puis c'est la traversée avec un petit pas un peu dry pour en sortir.

La suite est tranquille malgré une neige souvent un poil lourde. Retour par le pittoresque canyon du Cros d'Arena (curieusement non tracée). La matinée s'est mieux terminée que ce qu'elle avait commencé !

Participant : seul.

Plaret (1)

La veille depuis la Selle du Flambeau...passera, passera pas ?

 

Plaret (2)

Coup d'oeil vers le sud en arrivant au sommet.

 

Plaret (5)

Meije à droite, Rateau à gauche avec son versant ouest pas tant enneigé d'ailleurs..souvenir d'une bonne tension avec une descente en neige bétonnée alors que c'était la canicule à basse altitude (1er mais 2005)

 

Plaret (6)

Partie basse de la face.

 

Plaret (7)

La sortie sur fond de Rouget.

 

Plaret (9)

Au fond à gauche, le but de la veille.

 

Plaret (10)

Le passage clé vue du bas.

 

Plaret (11)

Descente rive droite sous de belles tours granitiques.

 

Plaret (12)

Cros d'Arena vraiment chouette, très bien rempli et ludique.

 

 

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 11:49

Mardi 23 avril.

C'est raté ! Il y a 10j, le Mayer semblait pas mal du tout malgré le manque de remplissage pour rejoindre la niche supérieure. Sachant qu'il a reneigé près de 50cms dans le coin, on se décide pour faire un essai ce mardi. Je craignais que ce soit déjà un jour trop tard sachant que malgré la mer de nuage il a fait beau toute la journée la veille en altitude. Mais après hésitations, j'ai préféré attendre les copains plutôt que d'y aller seul la veille. 

Vu de la Bérarde, le haut semble pas mal du tout mais arrivés au replat, il faut se rendre à l'évidence la goulotte n'est plus en bonne condition, elle a déjà coulé. Avec 2 déchaussages, ça pourrait le faire, mais à mon goût, un si beau couloir mérite un peu mieux que du bricolage pour le cocher.

Alors, Roche d'Alvau ou Flambeau des Ecrins ? Bon 2013, c'est l'année de la poudre alors, on met le clignotant à droite et puis ça semble être la classique du coin pour ceux qui se prennent un but au Mayer :) D'ailleurs, lorsque Volo l'a mis dans son 1er toponeige Ecrins peut-être était-ce pour la même raison ?? :)

Ceci dit, c'est vraiment une belle pente qui mérite largement une visite. C'est assez soutenu sans être très raide (sauf les 30 derniers mètres), la vue est très belle et la neige était excellente ce jour...hum, le sevrage du ski va être dur cette année !

Participants : Pédro, Lud, Eric, Joël et Mick.

Flambeau (1)

Bonnepierre c'est un peu longuet mais la vue sur le secteur Rouget / Plaret passe le temps.

 

Flambeau (2)

Lud à la trace dans le S du haut.

 

Flambeau (3)

La raide sortie sur l'arête.

 

Flambeau (4)

Fin sur l'arête pour arriver à la selle.

 

Flambeau (5)

Vacciviers, Rouies, Encoula, GAD depuis la selle.

 

Flambeau (6)

Dérapage délicat sur l'arête pas bien large, fort raide et maxi expo.

 

Flambeau (7)

On se sent tout de suite mieux dans la face !

 

Flambeau (8)

Ravages de surfeur :)

 

Flambeau (9)

Flambeau (10)

La face sous le soleil (rasant) d'avril.

 

Flambeau (11)

Il faudra repasser...

 

 

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 19:40

Dimanche 14 avril.

Il va faire chaud, très chaud, trop chaud et c'est le premier jour à combiner un soleil déjà haut et un iso aussi élevé. La neige est peu tassée donc ça va forcément purger. 

On se léve donc très tôt pour partir skis aux pieds à 4h30. Le regel est très correct voire bon dès le départ, c'est déjà ça. On part rive droite du vallon des Etançons, ce n'est pas un très bon choix car on est obligé de déchausser plusieurs fois avant d'arriver à la passerelle.

8h30 : on arrive à la brêche...bien cuits ! C'est pas brillant comme horaire et le choix d'être light tant en eau qu'en bouffe à l'Olan doit se faire sentir. On a l'impression d'être sans énergie et avec une soif permanente.

Bon, heureusement, la suite a l'air au top ! Le couloir est bien rempli, tout lisse et semble bien poudreux. La corniche est imposante mais il y a une petite faiblesse rive droite. J'hésite à entrer par un petit saut skis aux pieds mais bon vu qu'on a la corde, on va assurer le coup. 

C'est curieux mais pour une fois, le couloir qui paraît tranquille vu du haut et en fait bien soutenu. Avec 150m à 50° ou légèrement plus au départ puis encore 150/200m à un gros 45°. C'est limite 5.2/5.3 à mon avis. En tout cas, il est vraiment très beau avec les petites tours rocheuses qui le bordent.

Arrivés au pied, on encape avec son voisin l'occidental qui est un plus soutenu mais finalement pas beaucoup plus raide (50° sur 300m environ avec quelques dizaines de mètres plus raides sous la corniche >> 5.3 comme le Sans Nom ou les Aupillous ou la Vaccivier oriental). La neige y est excellente : de la poudre idéalement tassée...ça brasse un peu à la montée mais à la descente c'est énorme : 1' pour le descendre en grandes courbes et encore en faisant une pause photo ! :)

A l'intersection avec la face N de la Tête de la Somme, on discute un peu de la suite. L'idéale serait de finir par la Tête de la Somme comme l'avait fait Lio et Nico en 2006 mais aujourd'hui il fait très chaud et la première pente est très tournée vers l'est et semble chauffée très fort. Vue l'expo, il n'y a pas le droit à l'erreur. De l'autre côté, ce sont aussi des grandes pentes relativement soutenues qui auront beaucoup chauffé...on choisit donc la raison et on remonte par le premier couloir pour rentrer par la classique sud.

La rimaye me semble bien traître et alors que j'avance prudemment, un pied passe à travers. Dessous, c'est très très profond. Retour à la case départ, on remet les skis pour la franchir et on s'encorde. Je passe premier sans soucis mais Val va la casser à son tour...merci la corde !

Au dessus, ça brasse fort, je suis bien carbo, Val me relaye un peu, il ne faut pas traîner pour descendre sur l'autre versant...je donne tout mais les jambes sont en feu. Arrivés sous la corniche, je tente le passage comme à l'aller mais là ce n'est plus la même à chaque pas la neige s'effondre et je me retrouve face à un mur vertical. Je tente une traversée sur l'autre rive pour monter dans une zone mixte. C'est bien bien délicat (neige sans cohésion sur rocher un peu instable) mais en prenant son temps et en s'appliquant ça passe : ouf ! J'envoie la corde à Val qui passera du coup par l'autre côté.

La suite est sans histoire avec une neige finalement très correcte quoiqu'un peu collante jusqu'à 2000 puis une bonne soupe pour les 300m restants jusqu'à la Bérarde.

Fin du week-end ski avec ces 2 beaux couloirs qui méritent eux aussi bien une visite.

Participants : Val et Mick.

 

Somme (1)

Le soleil va bientôt se lever sur le Plaret.

 

Somme (2)

Entrée du couloir avec une main courante.

 

Somme (3)

Val dans le raide mur de départ.

 

Somme (4)

Neige un peu plus ferme mais tip-top à skier.

 

Somme (5)

Contrepente bien poudreuse.

 

Somme (6)

Fin du couloir, on va tourner à gauche.

 

Somme (7)

Début de l'occidental.

 

Somme (8)

Neige plus profonde que dans son voisin...ça va être l'orgie :)

 

Somme (9)

Arrivée dans le cône...le cuisses presque en feu !

 

Somme (10)

Remontée à l'oriental.

 

Somme (11)

Traversée en rive gauche pour tenter la sortie par le mixte...entre les 2 rives, une corniche qui ne fait pas rigoler !

 

Somme (12)

Retour sur la Bérarde par le versant sud.

 

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 19:16

Samedi 13 avril.

Fin de trilogie des O :) Non je blague, c'est le hasard par contre ce qui l'est moins c'est que c'est un couloir que j'avais vraiment envie de skier depuis quelque temps. Certes, il y a cette approche bien loooongue mais c'est aussi cela qui fait le charme quasi himalayen de ce vallon. L'autérité du départ est toujours un peu impressionnante mais ensuite c'est assez fantastique de se balader au pied de ces hautes murailles. 

A la base, on pensait faire l'infernet le vendredi matin avant la montée en refuge mais arrivés à l'Oulles, il faut se rendre à l'évidence : pas un gramme de fraîche jusqu'à 1800 au minimum et visiblement pas grand chose au dessus. On hésite à tenter le coup quand même pour voir mais si l'idée de tenter la descente sans poser de rappel pouvait sembler séduisante, l'objectif premier est quand même de le skier dans de belles conditions. Finalement, on ne chausse même pas et on file dans le Valjouffrey.

Après 2/3 emplettes, on prend la direction du refuge de Font Turbat. C'est long en effet et il fait bien chaud, on souffre un peu surtout que l'on est parti light (bouffe et eau mini, pas de réchaud) donc on s'économise. Les 2 refuges sont quasiment sous la neige. Celui qui nous intéresse est celui d'hiver. Le toit dépasse à peine et il faut dégager la fenêtre pour pouvoir entrer. 

Après une après-midi repos (lever à 2h30 de la Hte Loire + nuits précédentes assez pourries), 2 skieurs arrivent en fin de journée suivis peu après par 2 autres collègues à eux. Ils ont le même objectif que nous. Sur le coup, on est un peu déçu mais en fait ce ne sera absolument pas gênant et en plus on passera une super soirée à papoter avec eux. Ce sont 3 chasseurs alpins + la copine de l'un d'eux Aurélie Revillet (qui a fait de belles places en coupe du monde de descente !). Pour l'anecdote si la descente du couloir ne lui fait pas peur, c'est plutôt la montée qui lui pose soucis alors du coup, elle nous suivra d'en face ! 

Lever à 6H, on décolle près d'une heure après. Le ciel clair se couvre rapidement et l'ambiance devient assez austère surtout que dès l'attaque du couloir des spindrifts descendent en permanence avec le vent qui s'est levé.

Le premier ressaut en bonnes conditions (glace sorbet facile) est vite avalé puis la pente se couche un peu en même temps que le couloir s'ouvre. On a vraiment l'impression d'être dans une arêne sous ce fantastique versant NW de l'Olan. La pente se raidit progressivement et vers 2950m, on arrive à un ressaut en glace. Val ne le sent pas trop, de même que Jérémy qui finalement va redescendre en déescalade alors qu'il avait franchi le passage. De notre côté, Séb, Bastien et moi, on a l'impression que ça doit pouvoir le faire à la descente par la contrepente rive gauche même s'il y aura une courte traversée en glace à gérer. Pendant qu'il continue au dessus, j'installe une petite main courante sur corps mort afin d'assurer la descente. Un peu plus haut, il y a encore une étroiture. Chaque 100m, on prend 1 ou 2 petits degrés si bien que lorsque l'on bute sous le mur rocheux marquant la fin du couloir à ski, la pente est très raide. 

Concentration et vérification des fixations puis c'est parti. La neige est bonne (poudre tassée) si bien que les premiers virages ne sont pas trop durs à déclencher. Au bout de 50m, on perd quelques degrés et même s'il faut rester concentrer la ski paraît presque facile malgré une neige plus ferme. La petite étroiture arrive, je m'approche au plus près avant un petit tout droit pas bien difficile mais un peu impressionnant. Derrière Séb et Bastin suivent et passe en gratonnant...ça ne m'inspirait pas vraiment mais ça le fait aussi.

On continue à descendre jusqu'au ressaut en glace. La contrepente rive gauche est bien skiable mais ensuite il faut retraverser la zone en glace. Je passe premier avec la main courante au cas où. Derrière, ils oseront tous les 2 passer sans ! Chapeau.

On rejoind alors Val et Jéremy qui nous ont attendu sous le passage en glace et on finit la descente ensemble : c'est large, la neige bien poudreuse : du grand ski plaisir.

Petit rappel skis aux pieds (ça pourrait sauter pour quelqu'un qui a un peu d'expérience en freeride) puis on retrouve Aurélie qui a suivi la pregression des "petits points" dans le couloir.

Il ne reste plus qu'à laisser glisser et pousser sur les bâtons pour les 10kms qui nous séparent du village.

Participants : Bastien, Séb, Jérémy, Val et Mick. 

Olan (1)

L'Olan se dévoile.

 

Olan (2)

Séance pelletage pour dégager la fenêtre.

 

Olan (3)

Passage du ressaut inférieur et installation du rappel.

 

Olan (4)

A la trace dans le premier coude très large.

 

Olan (5)

Peu avant le 2ème ressaut.

 

Olan (6)

Vers 2950m, le passage en glace.

 

Olan (7)

Glace sorbet facile encore une fois.

 

Olan (8)

Au dessus, ça s'énerve encore un peu.

 

Olan (9)

Au dessus de la dernière étroiture, l'ambiance est démente.

 

Olan (10)

Terminus pour les skieurs...au dessus, ça a l'air d'être du mixte assez sérieux !

 

Olan (11)

Séb au départ.

 

Olan (12)

Olan (13)

Traversée des 2 sections glacées.

 

Olan (14)

On retrouve Val et Jéremy pour la suite de la descente.

 

Olan (15)

Olan (16)

Au niveau du coude.

 

Olan (17)

Partie basse du couloir avec la face NW en toile de fond...ça donne envie de revenir l'été !

 

Olan (18)

Bientôt le rappel.

 

Olan (19)

Rappel skis aux pieds :)

 

Olan (20)

Val à la fin des difficultés.

 

Olan (21)

Plus que 9,5kms de faux-plat...

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 12:01

Dimanche 7 avril.

Sans en faire une obsession, cela faisait un bon moment, que ce versant était dans les cartons. Il faut dire que depuis la route entre la Mure et Corps, on ne voit qu'elle surtout l'après-midi quand elle est éclairée.

L'équipe des surfeurs et Joël sont bien motivés aussi donc c'est l'occasion même si j'ai eu un petit pincement au coeur car je sais que ça disait aussi à Val...

Le principal problème est quand même l'accès par le Couravou. Je m'étais toujours dit que je ne passerai pas par là car c'est un coup-groge mais le reste de la troupe veut quand même tenter l'affaire. Je suis un peu doubitatif mais bon c'est vrai que cette année c'est blindé et que pour le coup il est peut-être intégralement en neige...on verra.

Départ sous le brouillard puis rapidement dans le brouillard...hum l'histoire se répète. On monte au radar jusque sous les falaises de Rattier où l'on est alors en limite de brouillard. Après avoir jeté un oeil à la carte, on s'aperçoit que l'on est trop à droite donc on se décale. On est encore un peu loin des falaises mais beaucoup de petits cailloux tombent, ce n'est pas vraiment rassurant. Quelques instants plus tard, une pierre nettement plus grosse passe pas très loin de Joël. Pour moi, la masse est dite, je me barre en direction du couloir E de Rattier. Personne n'hésite et on ne laisse glisser au plus vite. Une fois l'alerte passée, tout le monde respire. On sort rapidement au soleil et la montée sur la crête de Rattier est débonnaire par là.

Xavier et Eric sont un peu démotivés (et pourtant de crêtes en cols puis sommets, il vont finir par arriver en haut !) mais pour Joël, Lud et moi, il n'y a aucune raison de ne pas continuer puisque maintenant il n'y a plus de danger objectif. Certes il y aura une manip de plus au retour (car malgré le bon remplissage actuel, le Couravou nécessiterait un rappel) mais rien de rédhibitoire.

La suite sera sans histoire : traversée vers le col de Rattier, face NW de Malpasset et sommet ! Magique.

On fait une bonne pause en attendant Xavier et Eric qui (malgré leur manque de motivation) finissent par arriver un peu carbo. Pendant ce temps, on papote et on en profite même pour farter ! 

Début de descente tranquille puis laborieuse quoique courte remontée en escaliers au sommet de Malpasset alors que les surfeurs déchaussent et nous voilà au départ. L'entrée est très raide et soit c'est béton expo à gauche sans corniche soit c'est droit dessous avec une petite section un peu mixte. Avec Lud, on prend à gauche alors que Joël entre par le mixte. La suite sera sans histoire et dévalé en grandes courbes tant cette poudre tassée est facile à skier.

On monte ensuite à Rattier par son arête sud avant d'en descendre par l'arête nord qui passe sans soucis à skis puis retour comme à l'aller par le couloir E...ça commençait pas très bien mais que c'était beau et quelles conditions !

Participants : Lud, Xav, Joël, Eric et Mick.

 

Obiou (1)

Arrivée sur l'arête de Rattier.

 

Obiou (2)

L'île au soleil.

 

Obiou (3)

Début de la face, au dessus du resserrement.

 

Obiou (4)

En route pour le sommet.

 

Obiou (5)

Dernier coup de peau avant le sommet.

 

Obiou (6)

Départ du sommet : tout plat mais assez inoubliable.

 

Obiou (7)

Lud dans la partie haute de la face.

 

Obiou (8)

Premiers virages fort raides sous la corniche.

 

Obiou (9)

Obiou (10)

Obiou (11)

Xav sort de la face.

 

Obiou (12)

La nuit de la glisse :)

 

Obiou (13)

Montée par sa jolie arête sud au Rattier.

 

Obiou (14)

Obiou et NW de Malpasset à droite.

 

Obiou (15)

Un itinéraire un peu alambiqué mais une descente fort belle de l'arête N de Rattier.

 

Obiou (16)

Le Couravou : un rappel en bas pour franchir le petit mur de glace.

 

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 21:13

Vendredi 5 avril.

Jeudi soir fin d'aprèm :

Lud : "Tu randonnes demain ?"

Mick : "Heu, la météo est pourri non..."

Lud : "Il y a un petit créneau le matin dans le 05"

Mick : "Ah, tu voudrais dire que ça pourrait le faire pour la Tête des Ombres :)"

Bon allez adjugé vendu même si j'avoue ne pas trop y croire en terme de météo...

A l'heure du rendez-vous, il pleut, c'est glauque mais Lud y croit toujours...avec Xavier, on est un peu plus sceptique. Au départ, c'est un peu mieux mais on est toujours sous le brouillard. On monte quand même tranquille pour voir. Au pied de la face, on commence à trouver une petite couche de neige fraîche tombée très humide et regelée mais cette fois, on est dans le nuage...hum, ça sent bon le but. On chausse quand même les crampons, et Lud toujours bien motivé part devant. On remonte la rampe pour rejoindre la première grande pente suspendue. La neige est correcte : il n'y a quaisment pas de poudre mais le grip semble très bon et ce n'est pas très raide donc ça devrait le faire. Une centaine de mètres plus haut, on sort au dessus des nuages, c'est superbe, tout est plâtré et blindé de neige...génial !

Le moral revient aussitôt surtout qu'il commence à y avoir une petite couche de poudre et le ressaut est en effet bien comblé comme d'après les infos qu'avait Lud. Au dessus, ça brasse un peu, on se relaye régulièrement. On a beau avoir vu les photos, le final est vraiment chouette avec cette aiguille calcaire bien caractéristique. 

Arrivés sur la crête, on se pose en attendant Xavier. C'est vraiment impressionnant comme tout est très bien enneigé cette année. 

La descente sera tip-top : poudreuse tassée ou neige froide plus ferme dans la pente supérieure, petit saut pour franchir le ressaut puis petite poudre réchauffée sur fond ferme et enfin moquette dans le bas de la face et jusqu'à la voiture. C'est juste un peu dommage qu'il y ait eu une zone de brouillard dans le bas de la face pour la visi.

Même si la face est haute (pas loin de 800m), ce n'est pas très raide. On est dans du 40°/45° tout du long avec 3 courts passages plus raides (une section de la rampe, ressaut puis rampe entre les 2 pentes + un raidillon dans le final) donc à mon sens, c'est un petit 5.2. L'expo n'est pas prenante mais elle est maximale quasiment dès le début donc nivo béton indispensable...

Participants : Xavier, Lud et Mick.

 

Ombres (1)

Au soleil dans la grande pente inférieure.

 

montée 3

Au passage du ressaut bien comblé cette année. (Photo Xav)

 

Ombres (3)

Traversée de la rampe au dessus du ressaut.

 

30-Raide vire qui permet le changement de couloir

La même dans l'autre sens. (Photo Lud)

 

Ombres (4)

Ambiance assez irrélle avec la mer de nuage.

 

Ombres (5)

Les belles tours sommitales.

 

Ombres (6)

Neige au top et sereine : 10cms de la nuit sur fond de neige froide tassée.

 

Ombres (7)

L'aiguille caractéristique marquant la fin des difficultés.

 

Ombres (8)

Ombres (9)

Arrivée sur la crête.

 

50-Summit après presque 800 m de face en crampons

On profite de la vue. (Photo Lud)

 

Ombres (10)

Premiers virages pour Lud.

mick 2

Ombre(s) et lumière dans le début de la descente. (Photo Xav)

 

Ombres (11)

Surf sous le bitard.

 

Ombres (12)

 

 

 

 

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 07:43

Lundi 1er avril.

Pas simple les conditions pour cette seule journée de beau temps de ce week-end prolongé. J'étais bien motivé pour aller visiter un couloir dans Belledonne mais après de longues hésitations, j'ai lâché l'affaire. 

Ce ne sera que partie remise (ou pas ! :) et puis de toute manière, la matinée a été super sympa avec Lud, Xavier, Jo et Stéph. 

Les locaux avait repéré ce joli couloir sans doute peu souvent en condition (gros enneigement nécessaire dans un bombé étroit très raide et plein sud), il n'y avait donc qu'à se laisser guider.

Belle ambiance comme souvent dans cette barrière E et bonne rigolade...c'est court, on a été bien lent mais au moins on s'est bien marré !

L'ensemble n'est pas très soutenu mais il y a 2 passages clé : l'entrée assez raide et cornichée et le court bombé intermédiaire.

Participants : Jo, Lud, Xav, Stéph et Mick.

Brion (1)

Toujours aussi chouette la barrière E au lever de soleil.

Brion (2)

Petit pas de danse sous le couloir.

 

Brion (3)

Brion (4)

Dans la deuxième partie.

 

Brion (5)

Sortie bien raide rive droite.

 

Brion (6)

Brion (7)

 

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